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  1. Rappel du contexte

Le CELHTO, un cadre d’échange intellectuel destiné à un public hétéroclite

Le CELHTO a vocation d’être un cadre d’ébullition intellectuelle, c’est-à-dire un centre qui fait, pense la recherche sur la tradition orale et qui organise, à cet effet, des rencontres périodiques. Cette animation scientifique constitue pour le Centre un souffle vital, une réalité sans laquelle elle n’aurait aucune raison d’exister. Ces rencontres ont donc pour but de rassembler au CELHTO des chercheurs nationaux et internationaux, connus et reconnus, dans le domaine du patrimoine culturel. L’intention manifestée ici, par le bureau, est d’être un partenaire de l’université  et des autres centres de recherche de la ville de Niamey puis un cadre fructueux de rencontres pour tous les âges, depuis les élèves du primaire, en passant par le secondaire jusqu’aux étudiants, professeurs, diplomates, responsables d’organisations non gouvernementales, jusqu’aux libres penseurs. L’objectif affirmé des responsables du CELHTO vise ainsi à transformer ce centre de recherches en un creuset d’échanges fructueux sur la culture africaine,  tout en privilégiant la qualité de nos intervenants rompus aux sujets sur lesquels ils sont amenés à plancher. Il n’est pas, qu’on ne s’y trompe pas, question, à travers cet objectif,  de  muer le centre en un cercle ésotérique de savants devisant sur des concepts à l’hermétisme hiéroglyphique jugés incompréhensibles par le commun des mortels,  mais tout simplement de le présenter comme un cadre de transmission et de partage des valeurs culturelles africaines. Ici, la transmission du savoir doit être perçue dans sa dimension pédagogique la plus noble, et c’est pourquoi nous insistons sur notre invite à toutes les classes d’âges et tous les groupes sociaux à se joindre à cette initiative, par leurs suggestions et leurs apports de toute nature. Nous nous adressons spécialement aux Attachés culturels des ambassades accréditées ici au Niger pour leur dire qu’ils peuvent, à tout moment, nous proposer d’exposer sur des thèmes culturels propres à leur pays ou faire intervenir des experts culturels qu’ils connaissent bien.

Le cycle des conférences, une initiative tributaire du siège de l’Union africaine

Le cycle des conférences rejoint une initiative fort louable du siège de l’Union africaine qui est d’organiser chaque vendredi des conférences sur des thèmes variés. La compilation de toutes ces conférences et rencontres donneront lieu à des publications. Le cycle des conférences du CELHTO, prend, à bien y voir, comme il sera démontré dans la programmation, l’allure répétitive de rencontres chaque Mercredi. On aurait donc pu appeler également ce cycle Les mercredis du CELHTO. Nous avons choisi tout simplement le Mercredi qui présente l’avantage d’être au cœur de la semaine et de permettre donc au maximum de personnes d’être aptes à participer à ces rencontres, après s’être remises de la lourdeur du week end et être entrées de plain-pied dans le rythme de travail normal du courant de la semaine. 

Le cycle des conférences, une initiative à l’unité thématique culturelle

L’unité thématique qui se dégage des sujets de conférence est culturelle. Le patrimoine culturel est, pour reprendre une définition très professionnelle,  un ensemble cohérent qui regroupe les valeurs relevant du mobilier (objets représentatifs de l’historiographie des peuples), de l’immobilier (particularités architecturales des sociétés), du naturel (paysages, plans d’eaux et sites exceptionnels des pays), de l’historico-topologique (paysages associatifs, religieux et itinéraires et routes d’échange) et de l’immatériel (savoirs, savoir faire, savoir être et savoir devenir. Le patrimoine immatériel  a été le prétexte à la création, sous les auspices de l’UNESCO, d’un prix nommé « chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité ». Le cycle des conférences s’intéresse donc, comme nous  révèle le récapitulatif, à toutes les questions prenant en compte les différents pans du patrimoine culturel dont nous venons de faire cas, avec, toutefois, un penchant pour le patrimoine oral, pour coller à la réalité de la dénomination du bureau. Ce domaine d’investigation est le souffle, le fondement invisible de toute manifestation visible, palpable ou tangible du savoir. Ainsi, s’il fallait définir la tradition orale, nous nous reprendrions à notre compte ce qu’on en dit sur Wilkipédia pour affirmer ceci : La tradition orale (également culture orale, patrimoine oral ou encore littérature orale) est une façon de préserver et de transmettre l'histoire, la loi et la littérature de génération en génération dans les sociétés humaines (peuples, ethnies, etc.) qui n'ont pas de système d'écriture ou qui, dans certaines circonstances, choisissent ou sont contraintes de ne pas l'utiliser. La tradition orale est parfois considérée comme faisant partie du folklore d'un peuple. Ce serait sans doute plus juste d'y voir l'une des formes principales de l'éducation (initiale et continuée) des sociétés humaines, avec ou sans écriture.

Le cycle des conférences, un cadre théorique établissant  le lien entre culture et développement

La culture, selon l’UNESCO, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble (En théorie des ensembles, un ensemble, désigne intuitivement une collection d’objets (que l'on appelle éléments de l'ensemble), « une multitude qui peut être comprise comme un tout », comme...) des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. "

     Les Peulhs, repris par le Doyen Diouldé Laya dans un entretien que nous avons réalisé avec lui sur le dialogue intergénérationnel, définissent la Culture comme une   valeur qu’on trouve en naissant et qu’on découvre en grandissant. La culture conditionne donc le développement de toute société, car elle constitue le moule dans lequel est façonné l’homme pour être le portrait robot idéal dont cette société a besoin pour se développer. La culture est étroitement liée au développement. Notons, à ce propos,  que le  concept de développement a été souvent réduit à ce qu’on a appelé l’économisme ou encore, tout simplement, la mise en avant des forces productives. Mais bien vite, on a constaté l’échec de cette théorie pour privilégier le culturalisme dont le tenant est le Philosophe vietnamien Le Thank Koï et qui a privilégié le développement comme un phénomène global, une entité complexe dans laquelle interagissent les facteurs lourds, économiques et des facteurs immatériels, intangibles tels que la créativité, la mémoire et les valeurs culturelles. Le culturalisme, au contraire de l’économisme, considère donc la culture comme la clé du développement. Il est donc grand temps que nos Etats s’imprègnent de cette notion  pour découvrir, dans les méandres des savoirs,  savoir faire, savoir être et savoir devenir de nos peuples, les solutions aux conflits qui nous déchirent et les options les plus heureuses à même de booster nos économies. C’est ce qu’on a appelé les facteurs endogènes du développement. C’est également ce principe que veut réaffirmer et défendre le CELHTO  à travers non seulement ce cycle des conférences mais également ses autres activités.

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