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Le Centre d’études linguistiques et historiques par tradition orale (CELHTO) est un bureau spécialisé de l’Union africaine créé en 1968 et ayant son siège à Niamey au Niger. Mais, l’idée de création de ce Centre remonte à 1964, lorsque, à l’appel des pays africains nouvellement indépendants, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) adopta, lors de sa quatorzième session, le projet d’écriture d’une Histoire générale de l’Afrique (HGA). Ce projet avait pour objectif de produire et de promouvoir une histoire de l’Afrique, à partir de la perspective des Africains eux-mêmes. L’HGA devait ainsi contribuer à apporter un éclairage scientifique sur l’histoire véritable des peuples africains et leurs contributions au progrès général de l’humanité. En 1966, le comité scientifique international de l’UNESCO chargé de ce projet,  après avoir examiné le patrimoine matériel et immatériel du continent africain, s’est rendu compte de l’importance des sources orales dans la réalisation de ce projet. Dès lors, il a recommandé à l’UNESCO de favoriser la création en Afrique des centres de documentation en vue de la collecte, de la conservation et de l’utilisation des données de la tradition orale.

C’est ainsi que fût créé par l’UNESCO, en juillet 1968, le Centre de recherche et de documentation sur la tradition orale (CRDTO) à Niamey. Six ans plus tard, en 1974, le CRDTO de Niamey fut intégré dans l’organigramme de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) sous le nom de Centre d’études linguistiques et historiques par tradition orale (CELHTO).

 

Dans le cadre de la transformation institutionnelle de l’organisation continentale, le mandat du CELHTO a été étendu, en 2005, au développement des cultures africaines dans leur richesse, leur diversité et leurs convergences.

Il a pour mandat d’œuvrer au recouvrement de l’autonomie du continent africain à l’égard des visions culturelles extérieures par l’affirmation d’une identité culturelle favorisant l’intégration et le développement de l’Afrique. Il est, à la fois, un bureau de représentation de la Commission de l’Union Africaine au Niger et un Centre de recherche travaillant en réseau et en coordination avec les universités et institutions de recherche de l’ensemble des États membres. Il apporte aussi un appui multiforme aux acteurs culturels du continent.

 

La création du CELHTO est l’aboutissement d’un long processus qui a conduit à un éveil des consciences en Afrique. Il n’est pas fortuit d’affirmer que cet éveil s’est produit sous l’impulsion conjuguée de l’UNESCO et de l’ancienne OUA (actuelle Union africaine). Aujourd’hui, le CELHTO fait partie de ces institutions culturelles panafricaines qui, fort heureusement, existent encore et contribuent, au jour le jour, à renforcer dans l’imaginaire collectif, l’effectivité de la Renaissance culturelle africaine.

 

L’année 2018 marque donc le cinquantenaire de notre Centre, le consacre comme une des plus anciennes institutions culturelles  du continent africain. Il amorce ainsi une ère de renouveau qui se traduira par un certain nombre de réalisations :

 

  • la confirmation des ambitions scientifiques du Centre avec la reconnaissance, par  le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), de sa revue scientifique Les Cahiers du CELHTO ;
  • la mise en place, à moyen terme, d’un Conseil scientifique comme organe d’orientation et l’organisation annuelle de colloques et séminaires sur des thématiques novatrices ;
  • le renforcement du maillage institutionnel avec les universités et centres de recherches en Afrique ;
  • la poursuite du programme de bourses de recherche et de mobilité pour les universitaires et les acteurs culturels lancées en 2016;
  • le renforcement de son personnel par le recrutement de nouveaux cadres et personnel d’appui.

 

Je voudrais remercier les autorités politiques du Niger pour toute l’attention dont bénéficie le CELHTO de leur part et qui  traduit la parfaite collaboration entre la République du Niger et la Commission de l’Union Africaine. L’une des parfaites illustrations de cette collaboration est le fait que le Niger accueillera, en juillet 2019,  la 33eme session de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de l'Union Africaine.

J’adresse aussi mes remerciements aux Missions Diplomatiques et Consulaires ainsi qu’aux Représentations d’Organismes Internationaux accrédités au Niger qui épaulent le CELHTO dans sa volonté de travailler sur les grands défis que doit relever le continent africain.

 

Mes remerciements vont enfin à la société civile culturelle et aux milieux universitaires africains qui travaillent étroitement avec notre bureau.

 

Durant l’année 2018, nous nous engageons à renforcer ces acquis et nous prenons rendez-vous avec vous pour des aventures plus grandes, plus belles, plus culturelles et artistiques, plus scientifiques…

TUBLU Komi N’kégbéFogâ

Coordonnateur du CELHTO-UA

Chef de la Mission Résidente de l’UA au Niger

 

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