Dans le cadre de la célébration du 18 avril qui est la journée internationale des monuments et des sites dont le thème de cette année est « Patrimoine et climat », le Centre d’études linguistiques et historiques par tradition orale (CELHTO), bureau spécialisé de la Commission de l’Union Africaine basé à Niamey au Niger a organisé une conférence sur le thème « Effets du changement climatique sur le patrimoine culturel » ce mardi 19 avril 2022, à la salle de conférences ALFA SOW du Centre.
La cérémonie a débuté à 09 h 00 avec l’allocution de bienvenue de M. Bamazi Kassalo, Chargé des programmes au CELHTO et assumant l’intérim du Coordonnateur de l’institution. Après avoir souhaité la bienvenue à tous les invités à cette cérémonie, M. Bamazi a évoqué l’importance du thème, qui s’inscrit, entre autres, dans la perspective d’une mise en lumière de la gestion des sites et monuments par le CELHTO et du thème de l’année écoulée de l’Union africaine.
En développant le thème de la journée M. Adamou Danladi, Directeur général du patrimoine culturel, des arts et de l’économie culturelle au Ministère en charge de la Culture du Niger, a, avant tout, relevé l’importance de cette commémoration et salué l’initiative du CELHTO. Il a, ensuite, parlé de la menace réelle que constitue ce phénomène de changement climatique en mettant en relief des études théoriques sur la question, des cas concrets de désagrégation du patrimoine archéologique, mobilier et immobilier au Niger et dans le monde, dus à cette situation, et les moyens de lutte contre cet état de fait, par l’adoption de conventions, de protocoles, de conférences entre les États-parties à ces conventions et d’autres mesures. S’appesantissant sur le rôle de la culture, dans cette lutte contre les changements climatiques, il a édifié l’auditoire sur l’importance des savoirs et savoirs être édictés par les patrimoines immatériels africains, celle de la préservation des sites du patrimoine culturel et la nécessité du renforcement du lien entre culture et développement durable. Les échanges ont permis de revenir sur ce dernier point et d’établir, à cette fin, un cadre de réflexion sur la relation entre culture et changement climatique.
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